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    Catarina vint s’asseoir à côté de moi et jusqu’à la fin du cours d’anglais on parlait de tout et de rien.

     

    Après le cours d’anglais on fit 2h de maths intenses et 2h de géologie puis une heure de préparation à la vie sociale.

     

    C’était la fin de l’heure et j’attendais Mammi. Catarina, quant à elle, était rentré un peu plus tôt avec ça mère, la jeune et jolie Marcella Anderson, une décoratrice d’intérieur américaine reconnue. J’ai toujours envié Catarina, non seulement elle avait une mère mais aussi une amie et une confidente.

     

    Perdue dans mes pensées, je n’avais pas vu Mammi de l’autre côté du goudron. En voulant le traverser, elle se fit renversée par une voiture roulant à 120 à l’heure. C’était un brouhaha complet au tour de son corps inanimé. Je courus l’annoncer à la direction d’où on appela mon père qui vint immédiatement. On la mena à l’hôpital. Elle ne sortirait pas de sitôt.

     

    Mon père me ramena le soir à la maison et me fit promettre de rester sage vu qu’il ne serait pas présent tous les jours qui suivraient. Bien sûr je le lui promis. Il me dit quand même qu’il chercherait une nounou. J’avais au moins le lendemain de libre.

     

    Le jour suivant j’invitais Catarina à passer la journée avec moi. Bien sûr elle accepta avec plaisir. Elle prépara des amuses gueules et toutes la journée on se raconta les potins du siècle. Mais le bonheur ne dure jamais, il était l’heure pour Catarina de rentrer et j’avais peur de rester seule, quand mon père arriva. Ouffffff…

     

    Il me rassura sur la santé de Mammi et m’informa qu’il avait trouvé une nounou venue spécialement pour moi de Paris. Pfff !!!! je n’étais plus un bébé mais la présence d’une nounou me rassurait sûrement.

     

    Très tôt le matin, c’était un mercredi et comme tous les mercredis j’avais la pêche car c’était le « mercredi steak »à la cantine, j’étais déjà habillée et prête à prendre le chemin de l’école. Je pris mon déjeuner en vitesse et je me préparais à partir quand mon père m’interpella : « Lounita viens un peu s’il te plaît, j’ai quelqu’un à te présenter ». Je me dépêchais et quand j’arrivai au salon je vis mon père qui montrait la maison et expliquait pleins de choses à une jolie blonde de taille moyenne. Il me la présenta, elle sera ma nounou. Ma foi, elle avait l’air plutôt gentille alors la saluait et lui fit un au revoir en hâte en lui promettant de faire plus ample connaissance à mon retour, elle me fit un grand sourire et me souhaita bonne journée. Je ne la connaissais pas mais je me sentais déjà si proche d’elle.

     

    Arrivée à l’école,  je contais toute l’histoire à Cathy (surnom affectueux de Catarina) et elle semblait ravie pour moi. Les heures passèrent plus vite ce jour là. A la descente j’allais voir Mammi. Après lui avoir conté toute l’histoire elle semblait très heureuse pour moi. Deux heures plus tard, j’étais en route vers la maison.

     

    Dès mon arrivée, je fus troublée par le changement d’état de notre maison. Ce n’était plus ce sac poubelle, ce grenier mais une belle et vaste maison bien aérée et propre comme un sou neuf. Je me demandais ce qui s’était passé.je n’étais pas au bout de mes surprises. En arrivant dans ma chambre, ce fut ce rêve total. Etait-ce réellement ma chambre ou celle d’une princesse ?? *je n’étais toujours pas revenue de mes émotions qu’une voix m’interpella : « Lounita ton goûter est près ». je descendis la seconde qui suivit et je fus autant étonnée que ce qu’elle appelait goûter était un véritable festin de rois. Je mangeais à ma fin et la remerciai ensuite correctement, comme il se devait. Je l’aidais à débarrasser et ensuite on alla au salon pour faire connaissance. Elle me posa des questions sur tout et rien sauf sur ma mère comme si mon père l’en avait informé. Ça ne me dérangeait aucunement. Puis ce fut à mon tour de poser des questions.

     

    Elle avait 16 ans, elle s’appelait Leila et elle était venue pour les vacances. Suite à une proposition d’une de ses amies elle avait cherché un petit boulot et avait trouvé l’annonce de mon père dans le journal hebdomadaire. C’est vrai qu’elle m’avait paru très jeune au début. Les instants qui suivirent furent magiques, on s’observait sans rien dire comme si on se connaissait depuis toujours. Je la détaillais : elle était très belle avec un sourire d’ange, elle avait des fossettes (pourquoi je n’en ai pas eu ????Moi ???) Ce qui lui donnait un air de mignon petit lapin, des dents blanches et bien alignées, aucun défaut cutané, elle était seulement parfaite à son âge. Après plus de 10 minutes de silence, elle me sourit et me dis que j’étais très belle et que je ressemblais à une de ses amies d’enfance. Elle ma dit d’ailleurs que son amie allait avoir 14 ans (comme moi) cette année là et que ça faisait 10 ans qu’elles ne s’étaient pas vu. A ce moment j’eus un sentiment étrange, son visage me disais quelque chose j’en étais sûre…mais …QUOI !??!

     

    L’arrivée de mon père stoppa ma réflexion. Il était aussi étonné que moi de voir sa maison changée. Il remercia mille fois Leila puis elle l’invita à manger. Elle avait fait un délicieux Gratin au fromage. Je humais de loin la délicieuse odeur du fromage fondu quand elle me dit de prendre part à la table. Tout le reste de la soirée on papota de trucs de filles tandis que mon père lassé par nos discussions alla se coucher. Il prétendit avoir beaucoup de travail mais, nous, on savait qu’il ne voulait pas se mêler à nos discussions.

     

    Avant de dormir, j’appliquais sur ma face une crème spéciale douceur de peau qu’on avait préparée plus tôt avec Leila.

     

    Le lendemain matin, ça fonctionnait, ma peau était douce et lisse comme celle de Leila. Je courus la remercier.

     

    Arrivée à l’école une horde de filles (d’animaux oui) vint me saluer. En fait elle voulait connaître mon secret pour avoir une peau si douce. Je leur fis comprendre que c’était un secret et elles s’en allèrent la mine triste et déçues. Bien sûr je le dis à Cathy qui me remercia mille fois et me promis de passer chez nous dans l’après midi pour rencontrer Leila.

     


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  • bonjorno.

    Je m’appelle Louna Apolita Romaria Del Parso.

    Je suis italienne d’après mon père qui n’a jamais voulu me dire où était ma mère. Mon père c’est Fernando Rodriguez Del Parso. Il est le plus grand pizzaiolo d’après ma grand-mère Anita Rosita Del Parso.

    Elle est gentille mais elle évite le sujet « maman » autant que mon père.je ne les comprend pas. C’est si pénible pour eux d’en parler.

    J’ai toujours cru que ma mère était partit, m’avait abandonné. J’avais toujours était sûre que c’était une mauvaise personne, jusqu’au jour où… .


     


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  • aujourd'hui est un jour terrible...

    je n'aurais jamais imaginer ce qui viens de m'arriver *pleure à chaudes larmes*...


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  • salut.je commence une chronique : un amour impossible.

    c'est une histoire inspirée de ma réalité. c'est triste mais vrai.


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